QUARANTE ET UN, des paradoxes
Interprétation proposée par Marc
Quand un esprit sage entend parler du Tao, il commence tout de suite à l’incarner.
Quand un esprit ordinaire entend parler du Tao, il y croit à moitié et en doute à moitié.
Quand un esprit sot entend parler du Tao, il en rit à gorge déployée.
S’il n’en riait pas, ce ne serait pas le Tao.
Ainsi, la sagesse nous enseigne que :
la voie vers la lumière semble obscure ;
la voie d'évolution semble rétrograde ;
la voie juste semble pleine d'embûches.
Pour le Sage sorti de la dualité :
se grandir est comme s'abaisser ;
être candide est comme être retors ;
être bienfaiteur est comme être égoïste ;
être méritant est comme être déméritant, ;
être droit est comme être fourbe ;
être dans la rectitude est comme être dans la duplicité.
La Tao c'est comme
un trop grand carré dont on ne voit pas les coins ;
un trop grand vase qui semble impossible à finir ;
une musique céleste dont le son est imperceptible ;
une grande image dont on n'aperçoit point le contour.
Le Tao est caché et n'a pas de nom, cependant sa vertu soutient et accomplit tout.
41.
Interprétation proposée par Pascale
La voie de la sagesse est austère et exigeante.
Tout le monde n'a pas le désir ni le besoin d'approfondir.
Il y a les êtres qui se posent de multiples questions et puis les êtres pour qui aucune question ne se pose.
Tout ceci est juste car chacun est l'expression du Tao.